LE LONG DE LA VIA DOMITIA...

Le Musée Départemental Arles antique...

  Venez vous plonger dans l'Arles antique. Ici, son histoire commence peu de temps avant le début de notre ère. A cette époque, Arelate jouissait déjà d'une exceptionnelle situation géographique (intersection de plusieurs axes routiers et proximité du Rhône, navigable depuis la mer), ce qui favorisa son expansion. Avec l'arrivée des vétérans de la VIème légion, elle prit le nom de Colonia Iulia Paterna Arelatensium Sextanorum et allait rapidement devenir une magnifique cité, à l'image de Rome. 
 Au pied du musée, la mise au jour des vestiges de la cavea, nous permet d'apercevoir les restes de l'extrémité arrondie du cirque romain et d'en apprécier la taille réelle à l'époque.

Pour supporter le poids de cette impressionnante construction, quelques 30 000 arbres ont été nécessaires pour en consolider les fondations creusées dans un sol meuble et instable.
Plus de détails sont visibles à partir de GoogleEarth : Repère sur note du 06 août 2007...  

Le Château Abbaye de Cassan (suite)... L'herboristerie...

Sous un plafond en voûte d'arête d'ogive à clé pendante et sculptée.

A l'époque du premier cloître, ici étaient préparés les potions, onguents, pommades et remèdes à partir de plantes médicinales issues des "simples" cultivées dans la  partie sud du jardin du cloître ;

les chanoines secouraient et soignaient les malades dans les hospices attenants au monastère.

Tout près de Pézenas... Le Château Abbaye de Cassan...

  Vraisemblablement, Cassan fut tout d'abord un site celte. Puis, les gallo-romains l'occupèrent pour y vénérer leurs propres dieux. Après la chute de Rome, vint la période d'occupation des Wisigoths, puis celle des premiers francs.
Nous ignorons encore depuis quand se pratiquait le culte chrétien à Cassan. L'histoire chrétienne documentée commence, elle, en l'an 1066 avec l'arrivée, à l'église de Cassan, de cinq chanoines, venus du chapitre cathédral de Béziers et vivant sous la règle de Saint-Augustin. Plus tard, ils y fondèrent, en l'an 1080, un Prieuré indépendant.

L'église Saint-Laurent (Commune de Jonquières Saint-Vincent)... (Suite)

En ces Journées Européennes du Patrimoine (19 et 20 septembre 2009), Jean-Marie FOURNIER, Maire de Jonquières Saint-Vincent, nous ouvre la porte de la petite église Saint-Laurent et, avec l'aide du Conseil Municipal, nous la maintient ouverte tout au long du week-end.

  Nous pouvons y découvrir, soutenant la voûte en plein cintre qui sépare la nef de l'abside, deux nouveaux milliaires d'époque romaine, provenant de la Via Domitia, toute proche.      
 Il s'agit, très probablement, des XIème et XIIème bornes (entre NEMAVSVS et VGERNVM).

 

Toutes deux étaient dediées à l'Empereur Claude...

L'église Saint-Laurent (Commune de Jonquières Saint-Vincent)...

Construite, au XIIème siècle, sur les rives de l'étang de la Palus, l'église était entourée d'un village de pêcheurs . Aujourd'hui, isolée à proximité du village de Jonquières (Gard), il faut attendre les journées du patrimoine pour en admirer l'intérieur.

Le pont-aqueduc d'Ansignan...

Au nord-ouest du village d'Ansignan, dans les Pyrénées-Orientales, nous pouvons admirer un superbe ouvrage d'art hydrolique, jeté sur l'Agly.

 

  Difficile, ici, de dire s'il s'agit vraiment d'une construction romaine...

Des arcs en plein cintre, des avant-becs sur le côté amont de l'Agly et la présence de terre cuite sur les murs, voutes et ouvertures de l'édifice ne présentent que de bien maigres indices. Mais son entretien, au cours des siècles, a certainement généré de très nombreuses modifications. 

Comme pour l'aqueduc de Nîmes, le calcaire parasite témoigne de la longue période de fonctionnement de l'ouvrage, jusqu'à nos jours.

Malgré son bon fonctionnement, sa fragilité reste sous étroite surveillance...

Près de Saint-Rémy-de-Provence... Les Antiques... Le Mausolée des Julii...

 Classée au titre des Monuments Historiques depuis 1840, cette oeuvre architecturale, d'une exceptionnelle conservation, a été érigée vers la fin du Ier siècle avant J.-C.

Sa construction originale en III parties ainsi que ses très riches ornements en font un élément unique dans le monde romain.

Depuis plus de 2000 ans, il a toujours su attirer de nombreux voyageurs et artistes. Mais, c'est seulement au XVIIème et XVIIIème siècles que les découvertes d'objets antiques se multiplient à ses abords. Des fouilles, plus approfondies, ont permis la mise au jour d'une ville oubliée, toute proche : GLANVM.

Quelques détails du premier niveau :

     

102 avant Jésus-Christ... La bataille de Pourrières...(suite et fin)

Le réemploi de la partie supérieure du Trophée de Caïus Marius a permis l'édification de cette fontaine au coeur du  village de Pourrières...          

102 avant Jésus-Christ... La bataille de Pourrières...(suite)

 Non loin du village de Pourrières, à l'intersection des D7N et D23, subsistent encore les restes de la base du trophée de Caïus Marius...   

102 avant Jésus-Christ... La bataille de Pourrières...

  En empruntant l'autoroute du soleil (A8) entre Aix-en-Provence et Saint-Maximin-La-Sainte-Baume, nous longeons la montagne de la Sainte-Victoire et la Via Aurelia. En regardant vers le nord-est, nous pouvons apercevoir le petit village de Pourrières. Tout semble si paisible aujourd'hui et pourtant...

C'est ici, au beau milieu de la plaine que s'est joué, en 102 avant Jésus-Christ, le sort de la civilisation romaine... En marche vers Rome, la formidable effervescence de tout un peuple, conduit par leur chef : le teuton Teutobodus, a été stoppée ici par les légions romaines sous les ordres du Consul Caïus Marius, oncle de Jules César.
En moins d'une journée, dans un combat à l'arme blanche, près de 200 000 hommes y ont trouvé la mort.
Ce qui fait de cette bataille la plus courte et la plus sanguinaire livrée sur le sol de France.

"Les massaliens fermèrent leurs vignes de haies faites d'os de morts et les corps étant pourris et consumés dessus leurs champs par les grandes pluyes qui tombèrent dessus l'hiver ensuivant, les terres en devinrent si grasses, et en pénétra la gresse si profond en dedans, que l'esté ensuivant elles rapportèrent une quantité incroyable de toutes sortes de fruits."
Texte de Plutarque (Traduction d'Amyot).