Le sol des cours était recouvert de terre battue ou de mortier : l'opus signinum (déchets de taille, chaux et sable).
Les salles plus nobles pouvaient être dallées et recevoir une marqueterie de marbre : l'opus sectile.
Le mot "mosaïque" dérive d'un ouvrage inspiré des muses : l'opus musivum, encore appelé opus tessellatum. Cet ouvrage en tesselles, petits dés d'un centimètre de côté, s'est répandu en Narbonnaise à partir d'un répertoire iconographique élaboré en Italie. Des caractéristiques régionales apparurent ensuite.
Les principaux pavements de VASIO sont attribués aux ateliers de la vallée du Rhône (École rhodanienne). Sur le site, la plupart d'entre eux ont un décor géométrique constitué de carrés curvilignes, de losanges, de tresses..., réalisés à partir de tesselles blanches, noires et oranges.
Le travail minutieux de l'archéologue lors du dégagement d'un sol réalisé en opus tessellatum.
Vue d'ensemble et détail de la mosaïque de l'Aiôn, datant de la fin du IIème siècle de notre ère. Elle fut découverte en 1983, sur le site de la Verrerie situé dans le quartier de Trinquetaille, à Arles.
Photos : Site archéologique de la Villasse (Vaison-La-Romaine - Vaucluse) ;
Site archéologique de la Verrerie - Quartier de Trinquetaille et Musée Départemental Arles Antique (Arles - Bouches-du-Rhône) ;
Site archéologique de Saint-Romain-En-Gal - Vienne (Saint-Romain-En-Gal - Isère)
Villa gallo-romaine (Loupian - Hérault)
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