Photos : Le Fort de Peccais, en Camargue. (Aigues-Mortes - Gard)
Photos : Le Fort de Peccais, en Camargue. (Aigues-Mortes - Gard)
Datant du début du Ier siècle avant J.-C., la colonie de Mariana a été fondée par le général romain Marius, qui lui donna son nom.
Au IIème et IIIème siècle de notre ère, la ville s'étendait sur une trentaine d'hectares et était protégée par une enceinte.
Les vestiges antiques, encore visibles aujourd'hui, concernent un quartier commerçant organisé le long d'une voie à portiques, orientée d'Est en Ouest.
Photos : Site archéologique de Mariana (Lucciana - Haute-Corse)
À partir du rond-point de la cave coopérative de Roujan, prendre la Départementale 125, en direction d'Alignan-du-Vent, sur environ un kilomètre. Nous pouvons alors apercevoir, sur la gauche, un très beau témoin de l'architecture préromane de tradition wisigothique en Septimanie : la chapelle Saint-Nazaire.
Datant des IXème et Xème siècles, son schéma, typiquement préroman, se compose d'une nef unique terminée par un coeur rectangulaire à chevet plat, plus étroit. Une voute a remplacé la charpente originelle. Sur la façade sud s'ouvre le portail, remanié au XIIème siècle. L'ensemble, assez austère, présente un fronton supporté par un arc outrepassé reposant sur deux colonnes à chapiteaux.
La villa des Oubiels est mentionnée le 29 avril 990 dans le testament d'Adelaïde, vicomtesse de Narbonne et Sainte-Marie des Oubiels, dans une charte de l'archevêque de Narbonne en 1080. Elle était l'église paroissiale de Portel et desservait aussi Castellas et Lastours, ce qui explique son emplacement en écart. Elle dépendait de l'archevêque de Narbonne et du chapitre de la cathédrale. Elle fut abandonnée au début du 17e siècle puisqu'en 1644, la nouvelle église paroissiale du village dédiée à Notre-Dame de l'Assomption et des Oubiels est en service. Des travaux en 1909 à l'emplacement de l'ancienne église du village a révélé des pierres et un ensemble sculpté remarquable provenant de l'ancienne église des Oubiels. Classée MH en 1973, les vestiges de cette dernière bénéficient de campagnes de sauvetage depuis 1988.
Malgré les impressionnantes crues de l'Ouvèze, le pont romain joue toujours le rôle de trait-d'union entre la cité antique et la ville médiévale.
Construit au 1er siècle après J.-C., il est formé d'une arche unique, composée de 5 arcs en plein cintre qui prennent appui directement sur les rochers.
Comme pour le pont Julien, de nombreuses traces de récupération du plomb sont encore visibles. Sa dernière restauration a eu lieu en 1992, date de la dernière crue importante.
Sur le site de la cathédrale Notre-Dame de Nazareth, très peu de vestiges de la basilique romaine sont repérés. A l'extérieur comme à l'intérieur, ils restent les seuls témoignages visibles de l'imposante construction antique.
Ci-contre à gauche, une base de colonne bilobée et ses deux fûts inégaux...
A l'extérieur, côté est, nous retrouvons des éléments d'architecture gallo-romains réemployés dans les fondations de la cathédrale actuelle ainsi qu'une partie du mur, en arc de cercle, d'une construction antérieure...
Sur le mur ouest du clocher, nous pouvons apercevoir le cippe funéraire, à portrait, de Publius Atilius Ingenuus...
VASIO était le centre politique de la tribu gauloise des Voconces. Son territoire, très important à l'époque, englobait les départements actuels des Alpes-de-Haute-Provence, de la Drôme, des Hautes-Alpes, de l'Isère et du Vaucluse. Vers le milieu du premier siècle av. J.-C., Vasio signe un traité d'alliance (foedus) avec Rome et devient une cité fédérée (civitas foederata), lui permettant ainsi de garder une certaine autonomie et ses propres institutions.
La rue des boutiques (Voir dessin) :
1 - Voie large couverte de grandes dalles calcaire (4,20 m ),
2 - Passage piéton couvert,
3 - Comptoir de boutique calé dans le seuil,
Sur certaines dalles, nous pouvons encore apercevoir les trous de préhension des griffes de carriers romains, ainsi que celui d'une louve sur la face supérieure d'un tambour de colonne.
Ici, la voie disparaît sous la ville moderne...
Au nord-ouest du village d'Ansignan, dans les Pyrénées-Orientales, nous pouvons admirer un superbe ouvrage d'art hydrolique, jeté sur l'Agly.
Difficile, ici, de dire s'il s'agit vraiment d'une construction romaine...
Des arcs en plein cintre, des avant-becs sur le côté amont de l'Agly et la présence de terre cuite sur les murs, voutes et ouvertures de l'édifice ne présentent que de bien maigres indices. Mais son entretien, au cours des siècles, a certainement généré de très nombreuses modifications.
Comme pour l'aqueduc de Nîmes, le calcaire parasite témoigne de la longue période de fonctionnement de l'ouvrage, jusqu'à nos jours.
Malgré son bon fonctionnement, sa fragilité reste sous étroite surveillance...
Jeté sur l'Hérault, il devait permettre à la route royale de relier Paris à Montpellier. Il fut conçu par Noble Bertrand Garipuy, Directeur des Travaux Publics de la Province de Languedoc. Les travaux débutent en 1776, sont continués par Ducros, son neveu, puis par les ingénieurs en chef Billoin et Fontenay.
Malgré les crues du fleuve et les périodes troublées de la révolution, il traversa plusieurs décennies avant d'être achevé 34 ans plus tard, sous l'Empire.
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