Il est constitué d'un mur avec, en son centre, une tour (1) séparant la porte charretière (2) de celle des piétons. Derrière cet ultime parement, on distingue d'autres remparts indigènes (3) successivement construits l'un contre l'autre, entre le VIème et le IIème siècle av. J.-C., pour protéger le territoire de la Glanum salyenne.
Dès l'époque grecque, lorsque la ville s'étend au delà du rempart, la fonction défensive s'estompe ; le rempart commémore et monumentalise alors la séparation physique entre les nouveaux quartiers urbanisés et l'ancien centre ville indigène, avec le quartier de la source sacrée (4).
Ci-contre, les figures représentent le développement de la ville, au niveau du rempart, entre la fin du IIIème siècle et le début de notre ère...
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