LE LONG DE LA VIA DOMITIA...

En quittant la rive gauche de l'Hérault...

Après la traversée du gué du bras mort de l'Hérault qui délimitait la bordure orientale de l'île médiévale de Cessero, on peut suivre la Via Domitia en suivant le tracé du chemin actuel.

En faisant volte-face, après avoir passé la croix de Ménard, nous apercevons au loin, les volcans jumeaux du Mont Ramus qui surplombent Saint-Thibery. Ce point de mire naturel était déjà utilisé lors de l'aménagement du chemin préromain : la Via Heraklea, dont les romains pérénnisèrent le tracé en réalisant la Via Domitia sur plusieurs de ses tronçons.

Désolé de vous imposer le beau-frère, mais... C'est trop bon...

Au déjuc obombré, un anachorète valétudinaire et apopathodiaphulatophobique se solaciait aux sons des flatus ventris, prémices d'une exonération stercorale. Assis sur sa marie-salope rubigineuse et usée, il tripotait, songeur, sa petite diaule éburnéenne, ioulant une barcarolle propitiatoire. Vint une bourrelle érémitique, onychophage et nidoreuse. Fixant d'un oeil torve la glabelle pubescente de la turbide et chattemite sibylle, l'ancien cénobite ex cathédra lui dit alors : "HOLA, JEUNE NYCTALOPE AU SINCIPUT LISSOTRICHE ! Vous serez ma succube et moi votre sigisbée ! Montez sur mon tillac, voir ma pinacothèque !..."



Galou...

Une fois l'Hérault traversé...

c'est au tour du champ de blé...

CESSERO, TRANS PONTEM...

Une autre vue du Pont de Cessero... inhabituelle,  iI est vrai.

Aussi, je présente mes excuses au propriétaire du terrain pour cette intrusion et le remercie de m'avoir permis de réaliser ces quelques clichés... inédits.

L'Etang de Montady...

En quittant la voie à hauteur de Nissan et en passant derrière l'Oppidum d'Ensérune situé sur votre gauche, vous verrez apparaître l'Etang de Montady.

Ce sont des moines Cisterciens qui, au XIIème siècle, ont asséché puis judicieusement aménagé ce site. Pour admirer cette curiosité dans tout son ensemble, il faut se rendre au sommet de l'Oppidum.

Et à présent... toujours pas trouvé ?..

Nous dirons que c'est assez proche de l'objet des deux précédentes notes...

En amont du pont du Gard...

C'est bien avant de se lancer au dessus du Gardon que, déjà, les eaux de la fontaine d'Eure prenaient leur élan en s'écoulant, à plusieurs mètres du sol, au dessus de 37 arches.

C'est ici, sur le Pont Rou, que débutait l'ouvrage qui, aujourd'hui, et cela malgré les outrages du temps et les dommages occasionnés par la main de l'homme, est devenu le plus haut pont-aqueduc de l'époque romaine encore debout.

Superbement posé... au milieu de nulle part...

A voir absolument, au moins, une fois dans sa vie...



Ce site, ainsi que tout ce qui s'y rapporte, fera l'objet d'un prochain blog...

IN FINIBVS...

Itinerarium Antonini Augusti...

Un autre "itineraria adnotata", mais qui, contrairement à la Table de Peutinger, ne comporte aucune représentation cartographique est l'itinéraire d'Antonin. L'original, disparu, ne daterait pas de l'Empire d'Antonin le Pieux mais plutôt de celui de Dioclétien (284-305 ap. JC).
Il s'agissait d'un recueil dans lequel était listée chaque étape ou mansio équipée de grenier, peut-être dans le but de collecter l'annone, un impôt payé en sacs de céréales.

Quoi qu'il en soit, il reste bien moins précis que les gobelets de Vicarello car seules des copies des trois reproductions primitives du manuscrit de base sont arrivées jusqu'à nous avec tous les risques d'erreurs possibles.