"La découverte : début avril 1844
Tout commença par le creusement de profondes tranchées dans le sous-sol de la maison de M. GASC, à l'angle des actuelles rues du Capus et Paul-Riquet, aujourd'hui le n°11 de cette dernière rue, effectué dans le but de procéder à des réaménagements architecturaux. A un mètre de profondeur furent d'abord trouvées des sépultures sous des tegulae organisées en coffres recouverts en bâtière. Puis, à côté, apparurent des morceaux de dalles de pavement en marbre et le fragment de l'avant-bras gauche, "d'un beau marbre statuaire veiné de bleu", d' "une statue colossale". Ces trouvailles engagèrent le propriétaire à demander plus de soin dans la fouille et, rapidement, apparut "la tête d'une statue de femme dont la face était tournée contre terre". Le propriétaire se prit de passion, et quelques amateurs, après avoir examiné dans tous leurs détails ces beaux fragments, ne purent résister au désir de descendre dans la tranchée, et une troisième tête fut encore découverte. l'heureux possesseur de l'immeuble, décida de poursuivre les fouilles... Au total, 10 bustes furent sortis de terre, et identifiés comme des membres de la famille impériale d'Auguste, le fondateur de la colonie biterroise..."
A suivre...
Extrait de la notice "AUGUSTUS ET ALII Le portrait romain"
Exposition du 31mai au 18 septembre 2011 - Musée du Biterrois.
"Le 22 février 1845, les membres de la Société Archéologique du Midi de la France se retrouvent, pour une séance vraiment exceptionnelle, dans la galerie des empereurs installée dans le grand cloître de l'ancien couvent des Augustins de Toulouse devenu musée. Ils y découvrent et admirent les dix portraits romains de Béziers qui, grâce à eux, viennent à peine d'y prendre place. Là, alignés au-dessus de sellettes en faux-marbre, les visages marmoréens s'animent sous l'effet de la lumière diffuse qui, à travers l'élégante claire-voie gothique, émane du préau envahi des frondaisons d'un jardin romantique. Au rythme des colonnes répond celui des bustes impériaux. Quelque peu inspirée des plus célèbres collections d''antiques d'Italie, la composition muséographique évoque aussi, sur un mode mineur, le solennel voisinage des statues des viri illustrissimi et des portiques monumentaux, si prisé des romains. Le charme incontestable de l'arrangement, l'impressionnante présence de tous ces regards, de toutes ces expressions figées, et de tant de noms célèbres de l'histoire romaine, assuraient déjà au lieu comme aux oeuvres une fort solide réputation en France et en Europe..."
A suivre...
Extrait de la notice "AUGUSTUS ET ALII Le portrait romain".
Exposition du 31mai au 18 septembre 2011 - Musée du Biterrois (Béziers - Hérault)
Sur le site de la cathédrale Notre-Dame de Nazareth, très peu de vestiges de la basilique romaine sont repérés. A l'extérieur comme à l'intérieur, ils restent les seuls témoignages visibles de l'imposante construction antique.
Ci-contre à gauche, une base de colonne bilobée et ses deux fûts inégaux...
A l'extérieur, côté est, nous retrouvons des éléments d'architecture gallo-romains réemployés dans les fondations de la cathédrale actuelle ainsi qu'une partie du mur, en arc de cercle, d'une construction antérieure...
Sur le mur ouest du clocher, nous pouvons apercevoir le cippe funéraire, à portrait, de Publius Atilius Ingenuus...
VASIO était le centre politique de la tribu gauloise des Voconces. Son territoire, très important à l'époque, englobait les départements actuels des Alpes-de-Haute-Provence, de la Drôme, des Hautes-Alpes, de l'Isère et du Vaucluse. Vers le milieu du premier siècle av. J.-C., Vasio signe un traité d'alliance (foedus) avec Rome et devient une cité fédérée (civitas foederata), lui permettant ainsi de garder une certaine autonomie et ses propres institutions.
La rue des boutiques (Voir dessin) :
1 - Voie large couverte de grandes dalles calcaire (4,20 m ),
2 - Passage piéton couvert,
3 - Comptoir de boutique calé dans le seuil,
Sur certaines dalles, nous pouvons encore apercevoir les trous de préhension des griffes de carriers romains, ainsi que celui d'une louve sur la face supérieure d'un tambour de colonne.
Ici, la voie disparaît sous la ville moderne...
Pour ces nouvelles Journées du Patrimoine, les sétois ont eu le plaisir de voir s'ouvrir les portes du dernier chantier traditionnel de construction et de réparation navales de la ville, occupé, depuis 2004, par l'association "Voile latine de Sète et du Bassin de Thau" ...
Après un accueil très chaleureux, sans oublier de nous rappeler les règles de sécurité les plus élémentaires, nous nous retrouvons dans le hangar à bateaux...
Là, René, le président de l'association, nous regroupe autour de "Thétis", en cours de restauration, tout en nous contant l'histoire de cette courageuse entreprise. http://www.voilelatine-sete.fr/
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