Nous laissons, derrière nous, la Tour de Sabran et empruntons la D900 en direction de Goult. Là, nous nous dirigeons vers la maison du village.
En 1994, lors d'une importante crue du Calavon, les ruines d'une construction gallo-romaine ainsi que les restes d'une sépulture mégalithique furent mis au jour. C'est en débarrassant les vestiges de leurs sédiments, que les villageois ont pu assister à la découverte et au dégagement de cette borne milliaire.
Nous nous engageons ensuite sur le Camin Roumieu, parfaitement rectiligne, qui recouvre l'ancienne voie antique...
Et le suivons jusqu'à la Bégude. Après quoi, devenu impratiquable, nous le quittons momentanément...
En attendant de traverser la Grand Rue, qui pérénise la voie antique, voici le monument qui perturba longuement sa circulation. Avec l'aménagement de la voie, les Cavares décidèrent de quitter leur place forte sur la colline Saint-Jacques et de se convertir au commerce, devenu florissant. Cet arc, datant du début de notre ère, fut démonté sous Napoléon Ier et reconstruit partiellement, vers 1880, à son emplacement actuel sur la Place du Clos.
Voici un tronçon bien agréable, à l'ombre des platanes... Nous arrivons au lieu-dit "La Galine" et passons devant son auberge... Nul doute que le charme séculaire du site a su attirer, de tous temps, une clientèle fourbue et impatiente de trouver là repos, chaleur et réconfort ou simplement le gîte et le couvert tant attendus. Il faut dire que les véhicules, en ces temps reculés, étaient bien moins confortables qu'aujourd'hui.
Un peu plus loin, nous croisons l'ancienne RN7 (D7n) à Plan d'Orgon...
La scène occupant le plein cintre est divisée horizontalement. Dans la partie supérieure, on aperçoit un personnage nimbé représentant, sans doute, le messager de Dieu. Il peut s'agir de l'ange Gabriel. Tandis que sa main gauche est placée sur sa poitrine, le bout de son aile et sa main droite apparaissent dans la partie inférieure de la scène.
La main droite de l'ange est posée sur la tête d'un personnage qui tend un panier à un autre. Il peut s'agir ici d'Habacuc portant son potage à Daniel, jeté par le roi de Babylone dans la fosse aux lions. Aidé par le messager de Dieu qui le tient par les cheveux, le prophète est conduit jusqu'à la cité.
Sur la droite de la partie inférieure de la scène, nous retrouvons le péché originel.
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