LE LONG DE LA VIA DOMITIA...

Au dessus de la Bénovie... Le Pont romain de Boisseron...

 Comme celui de Sommières, sa construction a très certainement débuté sous l'empereur Tibère, au Ier siècle de notre ère. Il permet de traverser la Bénovie, un affluent du Vidourle...  

 

 

 

Admirablement restauré vers la fin du XIXème siècle, sa largeur a été doublée et une arche supplémentaire a été ajoutée rive droite, permettant ainsi à la circulation moderne de l'emprunter...   

 

 

 

 

Les avant-becs ne sont plus visibles car effacés sous la maçonnerie moderne, côté amont... Les ouïes d'évacuation de l'eau ont été bouchées...

 

 

 

A proximité, la porte de la ville médiévale...

Une ville autour d'un pont... Sommières (suite)...

 En passant sous le pont, nous pouvons apercevoir, côté ville, la septième arche en partie prise dans la maçonnerie actuelle.

 Si nous pénétrons par la porte de l'enceinte médiévale, nous nous trouvons entre la sixième et la septième arche...

 

 

 

En prolongeant nos pas à l'intérieur de la ville, nous sommes toujours sur le pont...   et en empruntant le petit passage, à gauche, nous descendons vers la place du marché...  

 

 

Arrivés aux pieds de l'escalier, nous pénétrons sous la première arcade à droite, sous laquelle nous pouvons admirer la cinquième arche du pont, toujours d'origine...

 

 

 

Le pont dans son entier, tel qu'on pouvait le voir, il y a 2000 ans...

Une ville autour d'un pont... Sommières...

  Au tout début de notre ère, la voie romaine de Nemausus à Tolosa (Nîmes-Toulouse) doit traverser le Vidourle, dont les eaux capricieuses descendent des Cevennes. On décida donc, sous Tibère, d'y construire un pont suffisamment long pour en permettre la traversée en toutes saisons.

C'est ainsi,  qu'en 19 après JC,  un pont de 17 arches fut jeté sur le Vidourle...               

 

 

 

 

 

 

 

 

De nos jours, seules 7 arches sont traversées par le fleuve... Mais toutes sont encore bien là... sous la chaussée actuelle...

En longeant la Durance... Le Pont de Ganagobie...

 

 

 

 

Le tablier et la partie supérieure ont été remaniés au cours des siècles, et à plusieurs reprises. Cependant, les fondations ainsi que de nombreuses parties de l'arche unique témoignent de la très belle facture romaine...

Les fondations, en grand appareil, posées à même le roc...

Les archivoltes, à double rangée de claveaux, sont encore de toute beauté...        

Le Gué du Reculon...

Situé au sud de Saint-Michel-l'Observatoire, le Gué du Reculon est un des rares vestiges romains de ce type, encore visible de nos jours...
Construit en grand appareil, il est constitué d'une arête de 34 blocs de calcaire, parfaitement jointés, en amont de laquelle se trouvait une chaussée caladée...

Le gué comporte un mur de soutènement, d'une hauteur de 3,20 m, en forme de "barrage voûte" pour résister à la pression des terres et des eaux... L'assemblage parfait des pierres de taille a pu maintenir l'ouvrage qui est parvenu jusqu'à nous dans un exceptionnel état de conservation...

Ses 25 m de long et 6 à 7 m de large permettaient à la Via Domitia de franchir le Largue...

Les travaux avancent...

Une arche a déjà été dégagée...  

...et les travaux continuent... une petite découverte inattendue, peut-être... En tout cas, ce sera bientôt un très bel espace de détente...

"Si Deus in terris, vellet habitare Biterris"...

D'abord sur la rive droite...

... avec quelques travaux d'aménagements ainsi que la mise à jour d'une quinzième arche que l'on a dû renforcer... 

Puis la rive gauche...tout contre la cité...

Situé dans le prolongement de la Via Domitia, le Pont Vieux est positionné à un emplacement stratégique. Construit au XIIème siècle, sur les restes du pont romain, lui-même ayant remplacé le gué originel de la Via Heraklea, puis restauré au XVIIIème siècle, il a été, pendant très longtemps, l'unique passage pour se déplacer du nord au sud de la Septimanie ouvrant également la route vers Carcassonne, à l'ouest. Aujourd'hui des travaux d'aménagement et le dégagement des arches obstruées vont lui redonner toute sa splendeur d'antan.

Le Viaduc de Pontserme...

Ici la Via Domitia est toujours parfaitement rectiligne et nous longeons le Canal de la Noer, d'abord sur la rive gauche puis sur la rive droite. Après avoir parcouru une distance de 2850 mètres, nous arrivons sur un petit pont.

Peut-être s'agit-il là des premières arches visibles du Viaduc de Pontserme... Cet ouvrage avait été réalisé afin de permettre aux différents attelages et chars de traverser les marécages de l'étang de Capestang sans s'embourber... Passage obligé pendant le Moyen-Age et avant la construction du Pont de Coursan, un péage y avait été installé.

Pontserme viendrait du latin "pons septimus". Pour certains parce que situé à VII milles de Narbo, et pour d'autres parce qu'il serait le septième pont ou encore le pont aux sept arches... En voici déjà deux, sur les cinq conservées jusqu'à nos jours...

Le pont du Bordelet (au nord-ouest de Fabrègues)...

   

 

En continuant sur le Chemin des Romains, l'actuelle D185e1, nous arrivons au Coulazou. Ici, il était enjambé par le Pont du Bordelet que l'on pouvait encore admirer jusqu'en 1956. Il s'agissait d'une arche unique (plein cintre) en dos d'âne. Aujourd'hui, seules les deux culées, en moyen appareil, subsistent. Elles sont visibles sur la gauche de l'actuel passage.

En entrant dans BAETERRAE (Beziers)...