"L'allée de la Consolation", bordée de platanes sur près de 300 mètres et inaugurée en 1815 par un Préfet de l'Empire qui la baptisa ainsi après les nombreuses guerres où le château avait servi d'hôpital...
Le "Bassin de Cérès", restauré en 1870 et sur lequel on peut deviner la présence d'un milliaire romain et d'une partie d'échauguette...
Un Ginkgo Biloba... 
Dans l'ancienne tour de défense, réamménagée au cours du XVIIème siècle, on peut y admirer ce superbe pigeonnier qui approvisionnait le port d'Aigues-Mortes en pigeons voyageurs...
Au rez-de-chaussée, un petit musée de l'outillage local...
Si vous quittez la Via Domitia aux environs d'Ambrussum (Gallargues-Le-Montueux), en vous dirigeant au sud, sud-est, vers Aimargues, puis Marsillargues, une petite visite s'impose au Château de Teillan... 
Où vous pourrez y découvrir plusieurs milliaires, du tronçon Ambrussum - Nemausus, qui ont été rassemblés dans le parc du château. 
Vous pourrez également y admirer une Noria, de construction Gallo-romaine, en parfait état de conservation.
Les casernes de Tarascon se situent à l’entrée de la ville ancienne, formant un vaste quadrilatère de plus de 5 hectares bordé par les voies ferrées. Elles correspondent à un tiers de la surface de la ville ancienne. Tarascon étant une ville étape, les habitants étaient assujettis au logement et à l’entretien des gens de guerre. A la suite de requêtes réitérées sur plusieurs décennies, la ville reçoit le 20 septembre 1695 de l’intendant de Provence l’autorisation de construire des casernes.
La construction ne commencera qu’en 1718 sur les plans et le devis de Desfour, architecte de la province du Languedoc, où il construit des casernes selon un modèle de bâtiments regroupés autour de trois cours spécialisées. A Tarascon le modèle est repris mais avec des variantes et de dimension plus modeste. La construction du quartier ancien commence par l’Est et s’échelonne jusqu’en 1757. Le grand quartier autour d’une grande cour est réservé à la cavalerie, le petit quartier est divisé en deux cours, l’une pour l’infanterie, l’autre pour les magasins de l’étape. Les bâtiments sont sur deux niveaux, flanqués aux angles de pavillons. Le rez-de-chaussée est aménagé en pièces voûtées en berceau surbaissé, réservées aux écuries ; l’étage est fait de chambrées pour les soldats. L’administration occupe l’aile entre les deux quartiers. Des passages sont aménagés pour accéder aux différentes cours. Au XVIIIe siècle ces bâtiments avaient la capacité d’héberger jusqu’à 1 275 hommes et 500 chevaux environ. A partir de 1818, l’entretien des casernes revient au service du Génie. Le besoin de recevoir des effectifs complets et permanents impose des agrandissements successifs tout au long du XIXe siècle. Le plus spectaculaire est le grand manège édifié en 1846. Cet espace de 67x27m est couvert d’une vaste charpente d’assemblage en bois.
Le quartier Kilmaine est occupé par le centre mobilisateur n°27 en 1953, et le centre de sélection n° 9 en 1954. De l’ensemble des bâtiments existants, certains ont été transformés considérablement, notamment les anciennes écuries à l’ouest, surélevées de deux étages, et d’autres bâtiments détruits. Les deux centres sont dissous et l’armée quitte définitivement le site en juin 1999.
Par arrêté du 28 novembre 2002, l'ensemble des bâtiments est inscrit aux Monuments Historiques.
Suivant l’ordonnance du 5 août 1810, la ville de Tarascon souhaite se réapproprier les casernes. Des projets de réutilisation sont à l’étude. Il s’agit de réaliser un pôle culturel, un pôle judiciaire ainsi qu’un agrandissement du lycée Alphonse Daudet."
(Article provenant du site internet du Ministère de la Culture)
N'oubliez pas la Fête de la Tarasque, du 22 au 25 juin 2007 :
Durant cette période, la Garde Républicaine occupera les murs et nous proposera une reconstitution historique d'une caserne telle qu'on y vivait vers la fin du XIXème siècle.
Le samedi 23 juin de 15H30 à 18H30, Portes Ouvertes à la Cité du Cheval :
La Garde Républicaine nous présentera les différents métiers autour du cheval (maréchal-ferrant, sellier, casquier, armurier...) nous faisant ainsi découvrir une véritable évocation du "Tarascon au temps des Dragons"...
C'est ici que j'ai effectué mes "trois jours", avant de partir pour l'Allemagne...
Son histoire
: ancienne demeure Renaissance et devenu « château pinardier », donc
remanié et agrandi au XIXe, le domaine de Saint-Bauzille abrite un
musée, un parc et des jardins somptueux, et nombre de manifestations
musicales, théâtrales.
Ses collections
: le château est devenu, par la grâce de la passion de son
propriétaire, Monsieur Gisclard, le plus grand musée de pianos d’Europe. Là, clavecins, épinettes, harmoniums et quelques 70 pianos, dont celui de Maurice Ravel, voisinent avec plus
d’un millier de partitions, signées Pergolèse par exemple, rangées dans une superbe bibliothèque...
En quittant la voie à hauteur de Nissan et en passant derrière l'Oppidum d'Ensérune situé sur votre gauche, vous verrez apparaître l'Etang de Montady.
Ce sont des moines Cisterciens qui, au XIIème siècle, ont asséché puis judicieusement aménagé ce site. Pour admirer cette curiosité dans tout son ensemble, il faut se rendre au sommet de l'Oppidum.
C'est bien avant de se lancer au dessus du Gardon que, déjà, les eaux de la fontaine d'Eure prenaient leur élan en s'écoulant, à plusieurs mètres du sol, au dessus de 37 arches.
C'est ici, sur le Pont Rou, que débutait l'ouvrage qui, aujourd'hui, et cela malgré les outrages du temps et les dommages occasionnés par la main de l'homme, est devenu le plus haut pont-aqueduc de l'époque romaine encore debout.
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