"L'allée de la Consolation", bordée de platanes sur près de 300 mètres et inaugurée en 1815 par un Préfet de l'Empire qui la baptisa ainsi après les nombreuses guerres où le château avait servi d'hôpital...
Le "Bassin de Cérès", restauré en 1870 et sur lequel on peut deviner la présence d'un milliaire romain et d'une partie d'échauguette...
Un Ginkgo Biloba... 
Dans l'ancienne tour de défense, réamménagée au cours du XVIIème siècle, on peut y admirer ce superbe pigeonnier qui approvisionnait le port d'Aigues-Mortes en pigeons voyageurs...
Au rez-de-chaussée, un petit musée de l'outillage local...
Si vous quittez la Via Domitia aux environs d'Ambrussum (Gallargues-Le-Montueux), en vous dirigeant au sud, sud-est, vers Aimargues, puis Marsillargues, une petite visite s'impose au Château de Teillan... 
Où vous pourrez y découvrir plusieurs milliaires, du tronçon Ambrussum - Nemausus, qui ont été rassemblés dans le parc du château. 
Vous pourrez également y admirer une Noria, de construction Gallo-romaine, en parfait état de conservation.
Lors de la réalisation du port de plaisance de Colombiers, une portion, sur une vingtaine de mètres, de la voie antique a été mise à jour, confirmant ainsi l'authenticité du tracé...
Ici, nous pouvons flâner le long du Canal du Midi et y admirer son tunnel, lequel traverse le Malpas à cet endroit précis. L'Oppidum d'Ensérune requiert aussi toute notre attention avec ses magnifiques collections de vases attiques des VIème, Vème, IVème siècle avant J.-C... 
...sans oublier l'Etang de Montady, asséché par les moines Cisterciens au XIIème siècle et dont la forme caractéristique, en roue de bicyclette, constitue un ingénieux système de drains.
La vue de cette curiosité depuis l'Oppidum est superbe...
Sans oublier la présence, au sommet du Malpas de Nissan, du Milliaire XI, dédié à Tibère
... 
C'est ici également qu'est implantée, depuis 2001, la Maison du Malpas, avec pour mission la diffusion de documentations et de publications sur le pays, l'organisation de visites guidées et la promotion des produits régionaux
Tout d'abord chemin caillouteux, passant par Monsac et Saint-Eugène, puis D37e5, 
puis D37,
puis à nouveau chemin caillouteux, la Via Domitia nous en fait voir de toutes les couleurs. Ici, hélas, elle se termine en cul-de-sac. 
Hélas ???
C'est ici qu'elle rencontre pour la première fois le gigantesque ouvrage du biterrois Pierre Paul RIQUET, dont la réalisation, en tenant compte des moyens de l'époque, est tout aussi prestigieuse que notre voie antique. 
Et je compte bien vous en faire profiter dans un très prochain blog...
Alors que nous pénétrons dans un champ de roseaux, toujours en bordure du canal, nous arrivons au point précis où la Via Domitia change de direction. 
C'est ici, à l'extrémité nord de cette longue ligne droite que les Romains ont choisi de positionner les limites des cadastres de Narbonne C et de Béziers C.
De nos jours, c'est à ce même point, que se rejoignent les communes de Montels, Cuxac-d'Aude et Coursan dans l'Aude ainsi que celles de Capestang et Nissan-Les-Ensérune dans l'Hérault.
Nous changeons donc de cap, obliquant vers le Nord-Est, en empruntant un chemin qui pénénnise la Voie antique et qui sépare les communes de Capestang et de Nissan-Les-Ensérune. 
Au loin nous pouvons apercevoir les silhouettes de son Oppidum préromain (Ibéro-Ligure) et de son Malpas, que nous franchirons à hauteur du tunnel du Canal du Midi et du Milliaire XI. 
En continuant notre chemin, nous pouvons apercevoir dans les champs alentours les descendants du cheptel de Géryon (cf : La légende d'Héraklès)... Puis, nous nous enfonçons un peu plus dans les marécages, où la faune et la flore ne cessent de nous émerveiller. 
Ici, pour notre plus grand plaisir, se côtoient le Héron Cendré, le Butor étoilé, le Martin Pécheur...
...le Rollier d'Europe et la Pie Grièche à poitrine rose... Bien d'autres espèces encore restent à découvrir si le silence et la patience sont au rendez-vous...
Ici la Via Domitia est toujours parfaitement rectiligne et nous longeons le Canal de la Noer, d'abord sur la rive gauche puis sur la rive droite. Après avoir parcouru une distance de 2850 mètres, nous arrivons sur un petit pont. 
Peut-être s'agit-il là des premières arches visibles du Viaduc de Pontserme...
Cet ouvrage avait été réalisé afin de permettre aux différents attelages et chars de traverser les marécages de l'étang de Capestang sans s'embourber... Passage obligé pendant le Moyen-Age et avant la construction du Pont de Coursan, un péage y avait été installé.
Pontserme viendrait du latin "pons septimus". Pour certains parce que situé à VII milles de Narbo, et pour d'autres parce qu'il serait le septième pont ou encore le pont aux sept arches... En voici déjà deux, sur les cinq conservées jusqu'à nos jours...
Une fois arrivé à Coursan, nous nous dirigeons vers la N113 que nous empruntons par la gauche, en direction du pont. Tout de suite après avoir traversé l'Aude, nous prenons, sur notre gauche, le chemin de Cuxac d'Aude. Nous le longeons pour quelques temps avant de le quitter en empruntant une route puis un chemin sur la droite, en direction du Canal de la Noer. 
Ici encore, la Via Domitia est rigoureusement rectiligne et nous allons la longer jusqu'au viaduc de Pontserme...
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